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Everhard Jabach, Rigaud et Van Dyck

Catalogue concerné : I. Catalogue des portraits peints / Portraits d'attribution certaine

Période : Deuxième période (de 1680/1681 à 1690/1691)

Numéro déjà catalogué : P.129 (page 51)

Rubrique concernée : Œuvres en rapport / Copies conservées

Nature de la mise à jour : ajout d'une copie

 

Fig. 1 : Anonyme d'après Hyacinthe Rigaud, Portrait d'Everhard Jabach, collection particulière

(c) droits réservés / Ariane James-Sarazin

Anonyme d'après Hyacinthe Rigaud, Portrait d'Everhard Jabach, collection particulière

NOUVELLE COPIE

Anonyme d'après Hyacinthe Rigaud

Everhard Jabach

Ht. H. 0,65 ; L. 0,46 m

Coll. part.

Hist. : Peint après 1688 ; coll. part., marché d'art, Allemagne.



Nous avons eu l’occasion en octobre 2016 d’examiner sur le marché d’art allemand une copie partielle (Fig. 1), certainement due à un artiste extérieur à l’atelier de Rigaud, d’un des portraits du célèbre banquier et collectionneur Everhard Jabach.


On sait combien l’intérêt porté par une petite coterie d’artistes arrivés et d’amateurs influents [1] fut déterminant dans les débuts parisiens de Hyacinthe Rigaud, au même titre que le soutien de Monsieur, frère du roi et des Orléans [2]. Parmi tous ces zélateurs, Everhard Jabach (1618-1695) figure assurément au premier rang.


Jabach [3] est issu d’une famille de marchands de Cologne : son père, Everhard II, avait créé une banque à Anvers et était lui-même collectionneur. En 1638, il quitta sa ville natale pour Paris où il s’occupa d’affaires industrielles et commerciales qui l’enrichirent. Le 17 octobre 1643, il épousa Anne Marie de Groote et reçut en 1647 pour elle et pour lui des lettres de naturalité. En 1659, il fit construire par Pierre Bullet un hôtel rue Neuve-Saint-Médéric, qui devint un véritable musée rempli de tableaux et de sculptures, acquis notamment à la vente des collections du roi Charles Ier d’Angleterre en 1650. Conseiller du roi, il devint en 1664 l’un des conseillers de la compagnie des Indes orientales, puis le directeur de la Manufacture royale de tapisseries d’Aubusson. En 1670, quelques revers de fortune l’obligèrent à vendre une partie de ses tableaux à Mazarin et au duc de Richelieu, avant de proposer sa collection entière, et notamment ses dessins, à Louis XIV. Ses affaires redevenues florissantes, Jabach reprit ses achats de tableaux – et ses ventes, car il fut, à ses heures, marchand. Amateur d’art éclairé, aux pratiques parfois « douteuses », sinon « bizarres », pour reprendre les qualificatifs qu’utilise à leur propos Antoine Schnapper [4], il entretint des liens étroits avec nombre d’artistes de son temps [5] tels que Peter Lely (Fig. 2), Van Dyck (Fig. 10 et 11) et Charles Le Brun (Fig. 3), devant lesquels il posa parfois à plusieurs reprises (une ou peut-être deux fois pour Lely, trois fois, selon Roger de Piles, pour Van Dyck, une seule fois pour Le Brun), mais aussi Pierre Mignard [6], Jacques Bruant, François Girardon [7], Sébastien Bourdon [8] à qui Blaise Ducos attribue l'un de ses portraits autrefois donné à Lely (Fig. 4), Louis Boullogne père, Van der Meulen et Charles de La Fosse [9]. C’est d’ailleurs, comme nous l’avons suggéré, très certainement par l’intermédiaire de ce dernier que Rigaud se lia, très tôt, à l’aube de sa carrière, avec Jabach.



Fig. 2 : Peter Lely, Portrait d'Everhard Jabach, vers 1650-1660 ?, huile sur toile, H. 1,24 x L. 1,05 m, Cologne, Wallraf-Richartz Museum et Fondation Corboud, inv. WRM 1042

(c) KIK-IRPA, Bruxelles, www.kikirpa.be

Peter Lely, Portrait d'Everhard Jabach, vers 1650-1660 ?, Cologne, Wallraf-Richartz Museum et Fondation Corboud, inv. WRM 1042

Fig. 3 : Charles Le Brun, Portrait d'Everhard Jabach et de sa famille, vers 1660-1661, huile sur toile, H. 2,80 x L. 3,28 m, New York, The Metropolitan Museum of Art, inv. 2014.250

Charles Le Brun, Portrait d'Everhard Jabach et de sa famille, vers 1660-1661, New York, The Metropolitan Museum of Art, inv. 2014.250

Fig. 4 : Sébastien Bourdon ?, Portrait d'Everhard Jabach, vers 1650-1660 ?, huile sur toile, H. 1,24 x L. 1,05 m, Cologne, Wallraf-Richartz Museum et Fondation Corboud, inv. WRM 1041

(c) KIK-IRPA, Bruxelles, www.kikirpa.be

Sébastien Bourdon ?, Portrait d'Everhard Jabach, vers 1650-1660 ?, Cologne, Wallraf-Richartz Museum et Fondation Corboud, inv. WRF 1041


En 1688, soit la même année où Monsieur se fit représenter pour 540 livres jusqu’aux genoux et en armure devant une bataille [10], Jabach passa en effet commande d’un portrait semble-t-il en buste, eu égard à la modestie de la somme demandée (112 livres et 10 sols). Cependant, l’unicité de cette mention couchée dans les livres de comptes de l’artiste [11] ne saurait résumer les relations établies entre le jeune artiste de 29 ans et le collectionneur septuagénaire, qui s’était converti à cette date, toujours selon Antoine Schnapper [12], à l’expertise et à la vente de tableaux, de gravures, de bronzes et de bustes. Car de Jabach, on connaît plusieurs portraits dus à Rigaud, portés à différents degrés d’achèvement et que l’on peut répartir en deux groupes, selon que le modèle y est représenté coiffé d’un bonnet de taffetas noir, ourlé de dentelles [13] ou tête nue et en perruque [14].

C’est au premier groupe qu’appartient la toile de l’ancienne collection Rothan, aujourd’hui en mains privées [15] (Fig. 5) dont la copie partielle, présente sur le marché d’art allemand, est tirée.

En effet, il est exclu que celle-ci soit une esquisse du tableau achevé, dans la mesure où elle reprend très précisément, sans aucune spontanéité ni variante majeure, la composition finale dans ses moindres détails. En outre, la manière et la touche sont, à l'examen, différentes de celles de Rigaud : les carnations sont beaucoup moins subtiles et fondues que chez le maître où le passage d'un ton à un autre est quasi imperceptible (c'est notamment le cas au niveau de l'arcade sourcilière dont les ombres grises et brunes, dans la copie, sont traitées de manière appuyée et schématique) ; les boucles blondes de la chevelure, au lieu d'être légères et évanescentes comme habituellement chez Rigaud dans les années 1680, sont rendues par un pinceau gras, insistant et lourd ; le dessin des broderies sur le justaucorps marron n'a pas la légèreté, comme tracée à la pointe du pinceau semant des éclats de lumière qui forment autant d'effets de matière, caractéristique de Rigaud ; le manteau noir est peint soit de manière uniforme, sans qu'on y perçoive plis et chatoiement discret du tissu, soit de manière sommaire dans les effets de revers comme en partie basse ; enfin, la tonalité, très jaune, donnée à la chemise n'a rien de commun avec le blanc un peu rêche qu'affectionne Rigaud.

Il n’en reste pas moins que cette copie partielle est un témoignage fort intéressant de l’intérêt suscité par la toile de l’ancienne collection Rothan, qui s’impose, sans doute par l’autorité même de sa formule, très proche d’un buste sculpté, et la richesse de ses ajustements (bonnet, chemise, pourpoint brodé, manteau), comme la version la plus reproduite – en l’état actuel de nos recherches – du corpus rigaldien formé par les différentes effigies du banquier amateur. Il existe en effet une autre copie, encore plus réduite dans sa composition – un pastel sur parchemin, H. 0,59 x L. 0,46 m –, qui est passée en vente chez Phillips à Londres le 15 décembre 1999 [16] (Fig. 6) : on remarque que le pourpoint n'y est point brodé comme dans l'original ou la copie présente sur le marché d'art allemand.



Fig. 5 : Hyacinthe Rigaud, Portrait d'Everhard Jabach, vers 1688, collection particulière

(c) droits réservés / Philippe Salinson / Ariane James-Sarazin

Hyacinthe Rigaud, Portrait d'Everhard Jabach, vers 1688, collection particulière


Fig. 6 : Anonyme d'après Hyacinthe Rigaud, Portrait d'Everhard Jabach, collection particulière

(c) droits réservés / Ariane James-Sarazin

Anonyme d'après Hyacinthe Rigaud, Portrait d'Everhard Jabach, collection particulière


Représenté tel un « imperator colonais régnant sur le monde des arts et de la curiosité », dans une attitude proche, selon Blaise Ducos [17], du pseudo Vitellius (Fig. 7) dont il existait alors de nombreuses copies fort goûtées des collectionneurs, Jabach emprunte aux artistes qu’il côtoie au point de leur être assimilé par un artifice vestimentaire, le col négligemment ouvert et le bonnet d’intérieur, que la nature de son étoffe, jointe à quelques raffinements (dentelles noires et entrelacs d’or) disséminés ça et là, vient pertinemment anoblir et tirer, à l’instar du manteau drapé en toge, vers la figure de l’amateur distingué. Une telle référence à la sculpture n’est pas, selon nous, le fruit d’un heureux hasard formel, car de sa formation initiale auprès de Pierre Chypolt, maître peintre, sculpteur et doreur de Carcassonne, confortée par les liens d’amitié qui l’unirent à de nombreux praticiens (Desjardins [18], Coysevox [19], Girardon [20], Cornu [21], Lambert Sigisbert Adam [22], etc.), Hyacinthe retint une manière très proche de concevoir ses bustes de celle, commune, aux sculpteurs de son temps [23].



Fig. 7 : Italie, première moitié du XVIe siècle, Buste d'homme (pseudo Vitellius) d'après un antique romain de la collection Grimani à Venise, marbre gris veiné, H. 0,43 x L. 0,41 x P. 0,18 m, Paris, musée du Louvre, inv. M.R.684

(c) RMN-GP (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle

Italie, première moitié du XVIe siècle, Buste d'homme (pseudo Vitellius), Paris, musée du Louvre, inv. M.R.684

Outre les portraits que Rigaud nous a laissés de Jabach, d’autres indices portent témoignage de la profondeur de leur relation, à laquelle la figure de Van Dyck, pour lequel les deux hommes nourrissaient une vive admiration, est loin d’être étrangère. Rigaud tenait ainsi beaucoup à une copie qu’il avait faite d’après les Princes palatins de Van Dyck [24], dont l’original (Fig. 8), aujourd’hui au Louvre, avait été vendu par Jabach à Louis XIV en 1671 ; en outre, nous avons retrouvé une mention dans le catalogue de la vente Angran de Fontpertuis (1747, lot 450) attestant qu’il avait acquis des héritiers Jabach un portrait de Thomas Parck (Fig. 9), qui passait alors pour un authentique Van Dyck [25].



Fig. 8 : Antoon van Dyck, Portrait des princes Charles Louis, électeur palatin et Rupert de Palatinat, 1637, huile sur toile, H. 1,32 x L. 1,52, Paris, musée du Louvre, inv. 1238

(c) RMN-GP (musée du Louvre) / Jean-René Ojéda

Van Dyck, Portrait des princes palatins, 1637, Paris, musée du Louvre, inv. 1238


Fig. 9 : Suiveur d'Antoon van Dyck, Portrait de Thomas Parck, huile sur toile ovale, H. 0,64 x L. 0,52, Dresde, Gemäldegalerie Alte Meister, inv. 1032

(c) Dresde, SKD, Gemäldegalerie Alte Meister / E. Estel / H.P. Klut

Suiveur d'Antoon van Dyck, Portrait de Thomas Parck, Dresde, Gemäldegalerie Alte Meister, inv. 1032


Dans ces conditions, on ne s’étonnera pas de constater à quel point les deux portraits du jeune Jabach, exécutés par Van Dyck, l’un en costume de deuil (selon Blaise Ducos) en 1636 (Fig. 10), l’autre vers ou après 1637 (Fig. 11) ont influencé Rigaud, de manière diffuse ou au contraire, très précise, comme ce fut le cas pour le portrait du grand collectionneur Maximilien Titon (Fig. 12) dont nous avons montré en 2016 [26] que le portrait, peint par Rigaud la même année que Jabach, soit en 1688, reprenait exactement l’attitude prêtée au banquier allemand par Van Dyck pour sa seconde effigie (Fig. 11). Gageons que Rigaud avait pu l’examiner commodément au domicile du Colonais. Quant au geste de la main gauche par lequel Jabach retient en 1636 un pan de draperie (Fig. 10), et même s’il n’est pas propre à Jabach, Van Dyck en usant comme d’un leitmotiv dans nombre de ses toiles, on en retrouve le souvenir revisité (Fig. 13), au prix de quelques variantes, dans les portraits, par exemple, de Pierre Vincent Bertin (1685) [27], Claude Hénin de Cuvillers (1687) [28], Philippe d’Orléans, duc de Chartres (1689) [29] ou du jeune homme inconnu de Besançon [30] pour se limiter à la production des années 1680. Et l’on nous permettra de suggérer, pour finir, une possible communauté d’inspiration entre l’effigie de l’architecte Inigo Jones, peinte vers 1632-1633 par Van Dyck (Fig. 14), puis reprise ultérieurement pour son Iconographie (Fig. 15) dont Rigaud possédait un exemplaire [31], et la version de Jabach coiffé d’un bonnet par le Catalan…

Fig. 10 : Antoon van Dyck, Portrait d'Everhard Jabach, 1636, huile sur toile, H. 1,06 x L. 0,84 m, collection particulière

(c) droits réservés / Ariane James-Sarazin

Antoon van Dyck, Portrait d'Everhard Jabach, 1636, collection particulière

Fig. 11 : Antoon van Dyck, Portrait d'Everhard Jabach, vers 1637, huile sur toile, H. 1,13 x L. 0,91 m, Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage, inv. 555

Antoon van Dyck, Portrait d'Everhard Jabach, vers 1637, Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage, inv. 555

Fig. 12 : Hyacinthe Rigaud, Portrait de Maximilien Titon, 1688, collection particulière

(c) droits réservés / Ariane James-Sarazin

Hyacinthe Rigaud, Portrait de Maximilien Titon, 1688, collection particulière

Fig. 13 : Dans l'ordre d'apparition, 1. Jabach par Van Dyck, 1636 ; 2. Pierre Vincent Bertin par Rigaud, 1685 ; 3. Claude Hénin de Cuvillers par Rigaud, vers 1687 ; 4. le duc de Chartres par Rigaud, 1689

(c) droits réservés / Ariane James-Sarazin

Fig. 14 : Antoon van Dyck, Portrait d'Inigo Jones, 1632-1633, huile sur toile, H. 0,74 x L. 0,53 m, Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage, inv. 541

Van Dyck, Portrait d'Inigo Jones, 1632-1633, Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage, inv. 541

Fig. 15 : Robert van Voerst d'après Antoon van Dyck, Portrait d'Inigo Jones, eau-forte, H. 24 x L. 17,5 cm, Londres, British Museum, inv. 1863, 0509.851

(c) The Trustees of the British Museum

Robert van Voerst d'après Antoon van Dyck, Portrait d'Inigo Jones, Londres, British Museum, inv. 1863, 0509.851

 

Notes

[1] Voir Ariane James-Sarazin, Hyacinthe Rigaud (1659-1743), Dijon, Editions Faton, 2016, tome I : L'homme et son art, p. 104-105, 115, 117-118.


[2] Ibid., p. 111-112.


[3] Sur Jabach, voir : Johann Jakob Merlo, Die Familie Jabach zu Köln und ihre Kunstliebe, Cologne, 1861 ; Emmanuel-Henri de Grouchy, "Everhard Jabach, collectionneur parisien, 1695", Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 1894, t. XXI, p. 217-292 ; Jacques Thuillier, "Les tableaux et les dessins d'Evrard Jabach", L'Oeil, n° 81, 1961, p. 32-41 ; Antoine Schnapper, Curieux du Grand Siècle. Collections et collectionneurs dans la France du XVIIe siècle, Paris, 1994, p. 267-282 ; Blaise Ducos et Olivia Savatier Sjöholm (sous la dir.), Un Allemand à la cour de Louis XIV : de Dürer à Van Dyck, la collection nordique d'Everhard Jabach, cat. exp. Paris, musée du Louvre, 20 juin-16 septembre 2013, Paris, 2013.


[4] Antoine Schnapper, op. cit., p. 271.


[5] Merlo, op. cit., p. 45 ; Schnapper, op. cit., p. 269.


[6] Peint par Rigaud : voir Ariane James-Sarazin, Hyacinthe Rigaud (1659-1743), Dijon, Editions Faton, 2016, tome II : Le catalogue raisonné, n° P.225, p. 79-81, mais aussi avec Le Brun, n° P.1451, p. 507-508.


[7] Peint par Rigaud : voir James-Sarazin, ibid., n° P.156, p. 59, n° P.280, p. 101 et n° P.922, p. 312-313.


[8] Complété et dessiné par Rigaud : voir James-Sarazin, ibid., n° P.1439, p. 500, p.542 et n° D.51, p. 601-602. L'attribution proposée par Blaise Ducos ne nous convainc pas.


[9] Peint par Rigaud : voir James-Sarazin, ibid., n° P.38, p. 28-29, n° P.265, p. 93-94, n° D.27, p. 597-598,

n° DM.190, p. 628 ; Ariane James-Sarazin, "Le dessin d'après le second portrait de Charles de La Fosse par Hyacinthe Rigaud et son atelier", Hyacinthe Rigaud (1659-1743). L'homme et son art - Le catalogue raisonné, Editions Faton, [en ligne], mis en ligne le 26 février 2017, URL : http://www.hyacinthe-rigaud.fr/single-post/2017/02/26/Dessin-portrait-Charles-de-La-Fosse-par-Rigaud-et-Monmorency


[10] Voir Ariane James-Sarazin, Hyacinthe Rigaud (1659-1743), Dijon, Editions Faton, 2016, tome I : L'homme et son art, p. 112, tome II : Le catalogue raisonné, n° *P.151, p. 57-58.


[11] Voir James-Sarazin, ibid., tome II : Le catalogue raisonné, n° P.129, p. 51.


[12] Antoine Schnapper, op. cit., p. 273. C'est ainsi qu'en 1688, Jabach est sollicité à titre d'expert lors d'une vente de tableaux par Jouvenet au prince de Conti.

[13] Il s'agit, dans notre catalogue (James-Sarazin, op. cit., tome II : Le catalogue raisonné, p. 51-52), des numéros P.129 et P.130 avec leurs œuvres en rapport respectives. La version du Wallraf-Richartz Museum à Cologne (inv. WRM 1066) est reproduite à l'envers en p. 52 : nous prions nos lecteurs de bien vouloir nous excuser pour cette faute d'inattention dans la relecture des épreuves de notre ouvrage.

[14] Il s'agit, dans notre catalogue (James-Sarazin, op. cit., tome II : Le catalogue raisonné, p. 52-53 et 649), des numéros P.131, P.132 et PS.1 avec leurs œuvres en rapport respectives.


[15] Voir James-Sarazin, ibid., n° P.129, p. 51.


[16] Voir James-Sarazin, ibid., catalogué sous le n° P.129 et reproduit p. 51.


[17] Blaise Ducos, dans Un Allemand à la cour de Louis XIV : de Dürer à Van Dyck, la collection nordique d'Everhard Jabach, cat. exp. Paris, musée du Louvre, 20 juin-16 septembre 2013, Paris, 2013, p. 19-20, 23. Pour l'auteur, cette équivalence suggérée sur un mode plastique entre l'empereur romain et Jabach ne doit rien au hasard car à la mort de Galba, c'est à Cologne, ville natale de l'amateur, que Vitellius fut proclamé empereur par ses troupes : "la connaissance du marché de l'art se sera jointe, chez le collectionneur, au souvenir des origines [...] Ces allusions croisées n'auraient pas échappé aux contemporains" (p. 23).


[18] Peint par Rigaud : voir James-Sarazin, op. cit., tome II : Le catalogue raisonné, n° P.52, p. 31, n° P.339, p. 116-117 et n° P.703, p. 238-239.


[19] Peint par Rigaud : voir James-Sarazin, ibid., n° P.780, p. 263-265. Coysevox sculpta le buste de Rigaud : voir Ariane James-Sarazin, Hyacinthe Rigaud (1659-1743), Dijon, Editions Faton, 2016, tome I : L'homme et son art, n° *I.17, p. 567.


[20] Peint par Rigaud : voir note 7.


[21] Peint par Rigaud : voir James-Sarazin, op. cit., tome II : Le catalogue raisonné, n° *P.1151, p. 384.


[22] Lambert Sigisbert Adam présenta au Salon de 1739 un buste de Rigaud qui, en outre, lui prêta de l'argent : voir James-Sarazin, op. cit., tome I : L'homme et son art, p. 276 et n° *I.23-24, p. 567.


[23] Voir James-Sarazin, ibid., p. 442-443.


[24] Voir James-Sarazin, op. cit., tome II : Le catalogue raisonné, n° PM.4, p. 541.


[25] Voir James-Sarazin, op. cit., tome I : L'homme et son art, p. 262, repr. ; note 273, p. 537 ; note 745,

p. 550.


[26] Voir James-Sarazin, op. cit., tome II : Le catalogue raisonné, n° P.137, p. 54-55.


[27] Voir James-Sarazin, ibid., n° P.92, p. 40-41.


[28] Voir James-Sarazin, ibid., n° *P.119, p. 48-49.


[29] Voir James-Sarazin, ibid., n° P.157, p. 60.


[30] Voir James-Sarazin, ibid., n° *P.275, p. 98.


[31] Voir James-Sarazin, op. cit., tome I : L'homme et son art, p. 262. L'Iconographie de Van Dyck est inscrite sous le numéro 301 de l'inventaire après décès de Rigaud (Ariane James-Sarazin, « L’inventaire après décès de Hyacinthe Rigaud », Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, livraison de l'année 2007, Paris, 2009, p. 49-155).

 


Pour citer cet article


Référence électronique

Ariane James-Sarazin, "Everhard Jabach, Rigaud et Van Dyck", Hyacinthe Rigaud (1659-1743). L'homme et son art - Le catalogue raisonné, Editions Faton, [en ligne], 7 mai 2017, URL : http://www.hyacinthe-rigaud.fr/single-post/2017/05/07/Everhard-Jabach-Rigaud-et-Van-Dyck










L'AUTEUR
Ariane James-Sarazin
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